Le salon m’a épuisée.

Je n’ai pas trouvé le trésor que je cherchais au salon du livre mais je suis heureuse d'y avoir participé. 

J’ai fait des rencontres sympathiques et chaleureuses.
Pendant quelques jours, vidée, je n’étais plus bonne à rien. Je vous ai même délaissé. Excusez-moi.

J’ai rangé, compté, écrit.Rien de folichon

Je me suis plainte à l’organisation du salon du livre de ne pas avoir été présente ni sur le plan, ni sur le listing. J’espérais un geste de leur part….. Rien, même pas d’excuses pour oublier de m’avoir dit qu’à la date où je m’étais inscrite (Un mois avant), les plans et listes étaient déjà imprimés (Mon oeil!). Je ne devais pas être assez importante pour qu’on s’attarde sur moi.

Lundi soir, lorsque j’ai défait mon stand, j’ai pris le temps de rechercher celui où se trouvait la fillette qui était fascinée par mon affiche. Cela me tenait à cœur. C’était le stand de « L’école des Loisirs » où je retrouve, avec chance, sa mère en plein rangement de cartons et de livres. Je lui laisse mon affiche. Surprise elle n’était pas au courant de sa démarche.
Je la félicite pour le goût pertinent de sa fille ;-) et lui demande son âge : 11 ans !
Je ne regrette pas d’avoir refusé de lui vendre mon roman, en revanche je regrette de ne pas avoir vu son visage à la vue de l'affiche offerte. Cela aurait été un beau cadeau et une gratification bien méritée.

Je tiens à remercier de tout cœur, chacun et chacune d'entres vous, de votre soutien. Vous avez été tops.
J’ai failli craquer…..heu…j’ai craqué : Trop de travail, trop de doutes, trop de stress, trop de fatigue, trop de tout... et pas assez d'amour : je venais de me séparer. (Y'a mieux pour doper le moral!)

Voilà plusieurs mois que j’ai relevé ce défi d’auto édition de façon professionnelle, et c’est épuisant. J’ai l’impression de ramer à contre-courant alors que tout le monde me regarde sur la rive le sourire aux lèvres et un verre à la main. J’ai l’impression qu’ils attendent que je me noie pour applaudir. C’est une image abominable.
Je ferai le bilan comme convenu en Septembre mais pour l’instant, ne suivez pas ce chemin. 

Si l’auto-édition vous tente, restez sur de l’édition numérique ou de l’impression en petite quantité pour des dépôts de proximité ou de la vente directe via votre site web.
L’édition Française n’est pas décidée à laisser de la place à des aventurières courageuses et téméraires comme vous et moi.
Ce n’est pas le parcours du combattant mais le parcours du survivant d’où mes questions sur ma santé mentale….. Serais-je devenue masochiste ?!