Samedi : Jour d’affluence au salon.

Comment foirer ses dédicaces?

Faites comme moi, discutez des heures avec toutes les personnes qui viennent à vous, histoire de bien vous monopoliser et de bloquer l’accès à votre table. Ainsi vous êtes sûre de ne rien vendre.

Si ces personnes étaient intéressées par l'univers de l’édition ou la chick-lit, ça irait, je n’aurais pas le sentiment de perdre mon temps mais là, j’ai passé la journée à attirer des squatteurs issus de deux sortes de personnes : Ceux qui me reconnaissaient grâce à mes émissions TV mais qui ne m’identifiaient pas, curieux de connaître mon parcours audiovisuel et ceux, esseulées qui recherchaient une oreille attentive prenant mon sourire pour un consentement.

Comment leur faire comprendre, qu’ici, nous bossons et que notre temps est précieux ?
Je n’ai pas eu le cœur de les abandonner alors que j’apercevais des jeunes femmes qui essayaient de s’approcher.
Y-a-t-il un moyen de dire les choses sans être désobligeante ?
Malgré cela, j’ai réussi à vendre 25 exemplaires.  Je progresse…

La journée était très sympa. Le public concerné était passionné et charmant. L’ambiance du stand était détendue et bonne. NB : L’éditrice odieuse des premiers jours n’était pas là ;-)

Les éditions du Banc d’Arguin, qui appartiennent au même stand collectif que le mien, ont remis le prix de leur concours de nouvelles et nous l’avons fêté tous ensemble, au champagne.

Ca y est la mayonnaise commence à prendre et c’est plutôt agréable.