Dimanche : Salon paisible.

Bien que je sois épuisée, j’y ai enfin pris du plaisir. 

Comme chaque jour, j’enchaîne rendez-vous et séances de dédicaces. Mon objectif étant de quitter le salon avec un diffuseur. Ce n’est pas gagné et il ne me reste que la journée de demain pour arriver à mes fins.

La plupart des personnes que je rencontre avaient déjà été contactés il y a plusieurs mois par email et téléphone. Cela n’avait rien donné, je n’ai essuyé que des refus.
En me présentant à eux sur le salon, je scelle un lien et je me rends compte que ma personnalité, mon audace et la qualité de mon livre les surprend.
Un des diffuseurs chez qui je rêvais d’être, a eu le toupet de me reprocher de me présenter à lui si tard. Il aurait beaucoup aimé être sur le coup à l’aube de mon projet qu’il trouve super.
Aïe, ça fait mal de l’entendre, d’autant que le premier email que je leur ai adressé date du 7 Mai 2011 !!!!
Vous allez voir que si je réussie, toutes les portes s’ouvriront et personne ne croira que j’ai vécu une véritable traversée du désert. C’est facile d’arriver après la bataille.
A l’heure qu’il est j’ai trouvé à me distribuer de façons éparses en France…Ce n’est pas top. NB : Je développerai le sujet de ma distribution dans un autre billet, ça pourrait vous aider.

Aujourd’hui j’ai reçu quelques baumes au cœur qui confirme que je ne me suis pas trompée de voie :

-   Une jeune femme a lu mon livre et est venue m’en parler. Elle l’a aimé !

-   Deux se sont présentées pour acquérir mes affiches. Le visuel plaît énormément.
Certaines y voient un clin d’œil providentiel à "La petite robe noire" de Guerlain.
Je ne m’étais pas rendue compte à quel point la couverture était accueillante et pétillante. D’ailleurs, j’ai cru bon de refuser la vente  de « Yes you Cannes », à une charmante petite fille de 12 ans qui me tendait ses billets, fascinée par le visuel. Une future adepte de « chick-lit » ! Mon voisin a trouvé mon geste surprenant et peu commun. 

  Déjà que les enfants n’ont plus d’enfance, essayons de la protéger le plus longtemps possible ;-)

-   En faisant mes comptes, j’ai constaté que lors de mes absences, deux livres ont été volés. Je prends ça comme un compliment. Je suis flattée.

Demain est un jour capital. Le matin sera consacré aux professionnels et j’y crois. 

Aujourd’hui, j’ai vendu 23 exemplaires.