vendredi 16 mars 2012

Patatra ! Salon du livre : La réalité !

Jeudi, ma fatigue était dopée par ma surexcitation. J’étais prête à déplacer des montagnes, joyeuse. Debout depuis 6H30. J’arrivais vers 11H30 avec mes cartons de livres sur mon stand collectif et là tout bascule, je commence à déchanter. 

Saviez-vous que le milieu de l’édition, comme tous les milieux, est une jungle ?! Puisque nous partageons un seul et même stand, nous devons disposer d’un espace équitable entre nous. Logique, non ? Eh bien, pas pour tout le monde. J’ai dû me battre et montrer les crocs pour qu’on respecte mon espace vital : 1ère déception. Non mais oh !. 
Je troque avec mon voisin Joseph Joffo (L’auteur du best-seller : Un sac de bille) son poteau contre une étagère. J’y colle mes affiches. Je suis fière, elles sont magnifiques.

La course contre la montre a commencé.  
A l’exemple de mes voisins, je n’avais pas pensé à prendre de nappe ! Très utile pour cacher des tas de choses dessous ;-).
Je cours chez Zara Home et trouve un drap fuschia. Top coordonné avec ma couv.

Je reviens pile poil à l’heure où le vernissage commence.

Cela aurait été idéal de recevoir mes ami(e)s autour d’une dédicace au salon du livre mais vu le coût de l’invitation vernissage (5,60€), je m’en suis passée.

J’en profite pour faire le tour des stands et récupérer les catalogues.

Là, 2
ème déception, mon nom est inscrit nulle part. Je savais que j’avais raté le bouclage de l’annuaire mais pourquoi suis-je zappée de la liste des exposants ? C’est le choc. Je lis, relis, rerelis, cherche  « Marie »,  « ML »,  « D »,  « R ». (Inconvénient des noms à rallonge !) Rien.
Je suis à bout de nerfs, il ne faut pas me secouer car là, je suis au bord des larmes. Quand je suis fatiguée, je suis à fleur de peau. Je prends sur moi et retourne à mon pauvre mini-stand, que personne ne trouvera jamais. NB : Je me félicite d’avoir imprimé des flyers.
Un ami en passant me demande si je lis les lignes de la main ?  Il est idiot ou quoi ?
Il a raison : Seule devant ma table fuschia je ressemble à une diseuse de bonne aventure. Je n’avais pas pensé à poser mes livres SUR la table. C’est ballot ! Personne ne pouvait me le dire plus tôt ?
Je suis assez chamboulée, crevée, vidée. Il est minuit, sur le chemin du retour, je décompresse et pleure et n'ai pas eu le courage de vous écrire.

3 commentaires:

  1. Pas d'inquiétude, je vous ai trouvé sans problème au Salon. Les affiches sont accrocheuses et cela a tout de suite fait tilt avec ce que j'avais lu sur Hellocoton. C'est sans aucun doute une aventure très difficile mais qu'elle satisfaction personnelle d'y être parvenue. Courage et félicitations

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  2. Merci mais depuis votre passage, deux des affiches "accrocheuses" ont été enlevées..... Celles de la grande allée U en direction de la sortie. Je ne sais pas si cela vaut le coup que je me batte pour en recoller.

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  3. Je ne sais plus où j'en suis et mélange les jours ;-)
    Lorsque vous êtes venues hier, les affiches n'étaient déjà plus là,et vous dites m'avoir trouvé aisément.
    Ca c'est une bonne nouvelle! MERCI

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