mardi 2 août 2011

Le roman enfin livré!


Les cartons contenant les livres destinés à mon envoi presse sont enfin chez moi.
J’expose un livre en plein milieu de mon salon……Je ne me lasse pas de le regarder. J’y vois des défauts…ça m’énerve, mais  visiblement, je suis seule à les voir.Apaisée par ce premier contact avec « mon » livre, je  coordonne la livraison définitive attendue Lundi matin.

Mon lieu de stockage se trouve à Montreuil. J’ai rendez-vous avec ma cargaison à 8H00. Je n’ai pas dormi de la nuit de peur d’être en retard.  Je suis à l’heure mais pas la personne qui devait m’aider en me donnant accès à une rampe, plus facile d’accès pour le transpalette. Mes palettes ont été déposées au sol dans la cours. En attendant, je fais connaissance avec David, le chauffeur du camion qui, étonné de me voir avec mes livres, m’explique que sa femme écrit aussi et qu’elle ne sait pas comment ni à qui s’adresser pour trouver un éditeur. Son sujet ? Elle raconte la difficulté et son parcours du combattant qu’ils ont vécu en couple, pour avoir un enfant à 45 ans ! Sujet sensible qui intéresserait de nombreuses femmes.  Aujourd’hui, ils se lancent dans le parcours de l’adoption. J’espère qu’ils compléteront leur livre. Nos coordonnées échangées, il ne peut attendre davantage, il retourne à son camion et me laisse à mes cartons.
Tout à coup, il se met à pleuvoir !!!!!!!!!  Les cartons sont protégés par un film pastique, cela devrait me rassurer. Mais, pas du tout. Au secours !!!!!....... 



Un ami, venu m’aider fait la chaîne avec moi pour les déposer un à un, entre mon espace de stockage et la cours. Nous en sommes, en sueur,  à plus d’une centaine de cartons déplacés lorsque la personne que j’attendais à 8H00 se pointe à 9H30. Je ne dis rien, c’est déjà bien qu’il soit là. Il me rend service en me donnant accès à la rampe qui traverse son atelier de travail.
Il n’a fait aucun effort pour être là avant son ouverture quotidienne de bureau. J’avais prévu un cadeau de remerciement. Je lui donne ou je ne lui donne pas ? Je lui donne.  C’est une belle bouteille RUINART (mon champagne préféré) dans son magnifique coffret ! Je sais, ne dites rien,  je suis bonne poire. Disons qu’il m’a fait gagner quelques heures et que mon temps vaut de l’or.
Et maintenant que vais-je faire de tous ces livres ?


Primo, je dépose mon premier stock composé de 150 livres à la GDL, mon distributeur et attend les instructions pour le stock d’Amazon et de la Fnac.



2 commentaires:

  1. On attend la suite avec impatience !
    Content que tu ai un distributeur, donc on peut avoir le libre en libraisir en ce moment alors?

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  2. J'ai un distributeur qui se charge d'acheminer les livres en librairies mais je n'ai pas de diffuseur donc personne pour proposer, présenter ou imposer mon livre en librairie.
    On ne trouve pour le moment mon livre seulement si le libraire a pris la liberté de le commander ou si un client le lui réclame.
    J'ai eu la chance d'être contactée par une société qui me proposait de reprendre toute ma distribution et diffusion....C'était très tentant, mais j'ai choisi le défi de l'auto édition jusqu'au bout quitte à en laisser des plumes.

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