lundi 1 août 2011

L'arrivée des livres imprimés ! Épique ! 2/2


Et voilà la suite du périple l'arrivée des livres imprimés ! PFIOU...
Le camion doit absolument décharger et trouver une solution pour poursuivre son trajet. J’aimerais bien vous y voir….Trouver comme ça, dans l’heure, un local pouvant accueillir 2,5 tonnes de livres !  J’ai beau être particulièrement débrouillarde, ça c’est une colle! Je m’engueule avec la société de transport.....personne ne m'avait dit que je devais assurer la manutention. Elle prétend que je n’avais pas signalé que je n’avais pas de matériel. Elle a raison, cela ne m’est même pas venu à l’idée. Jusqu’à cet épisode, pour moi, « transporteur » = « livraison ».


Le dépôt a fini par se faire dans un entrepôt autour d’Aulnay-sous-bois ! 
Et je fais comment maintenant ? Je n’ai pas de voiture sous la main. Je trouve sur le net un super concept, une location de voiture pour quelques heures. Mais malheureusement l’inscription n’est pas immédiate. Sur mappy (oups fallait pas citer de marques ;-) ) je repère l’entrepôt qui se trouve au bout du monde. Une fois arrivée, comment rapporterais-je la quarantaine de livres que je dois expédier d’urgence à la presse ?
Mes nerfs craquent…Je réquisitionne mon ex et... sa fiat 500. Heu, quand je l’ai connu il avait un 4X4 et un énorme coffre. Je me tais, trop contente de visiter l’entrepôt de Garonor.

L’émotion est si grande qu’elle est indescriptible en quelques mots.
J’ai chaud, j’ai les jambes flageolantes. J’ai peur. C’est l’accouchement. 
Ca y est, se cache dans ces cartons la concrétisation de cette aventure. Cela faisait bien 4 ans que je couvais, réfléchissais, notais, travaillais, écrivais et corrigeais mon manuscrit. Je n’étais pas une mytho, mon projet était enfin là, devenu livre.
Dans le stock, les manutentionnaires pas habitués à voir débarquer un auteur à la recherche de ses livres, ne m’attendaient pas. Ils me montrent de loin ma marchandise. Le volume est impressionnant, je ne m’attendais pas à ça. Avec l’aide d’un cutter j’entame la palette et ouvre avec frénésie un carton.

Je saisie le premier livre. Je le trouve lourd, le regarde et l’ouvre, vérifiant une à une les 320 pages puis, devant le bon nombre et le bon ordre de pages, je ressens une nouvelle vague d’émotion. J’avais envie de le montrer à tous, de partager ma joie. Le livre que je tenais dans les mains, était le fruit de mon imagination et de ma seule volonté.
J’étais fière de moi. C’était ma création…. Je vous rassure, les logisticiens sur place n’en avaient rien à faire. Je m’agitais seule, entourée de millions de cartons fixés sur moi. Dommage que je n’avais pas d’ordinateur avec moi, j’aurais aimé partager ce moment avec vous. Sans perdre de temps, je chargeais le mini coffre, obsédée à l’idée de prendre le maximum de cartons possible.

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